Print vs Digital, le match n’est pas uniquement écologique. En effet, le numérique a envahi notre quotidien depuis les années 2000. Simple, rapide et efficace, il a convaincu toute la population de l’adopter. Une véritable ère digitale est née.
Alors que la crise de la COVID-19 perdure, le numérique nous est indispensable. Travail à domicile, école à distance, groupes de messages, click and collect… Teams, Zoom, WhatsApp et tous les autres réseaux sociaux sont devenus nos sauveurs et meilleurs amis, mais à quel prix ? Alors Print VS Digital, qui gagne le match ?
Dans un monde où presque tout est virtuel,
la pollution du digital, est bien réelle.
Condamner le papier réputé polluant et le remplacer par du numérique est un réflexe. Toutefois le digital est-il pourtant aussi éco-compatible qu’on le pense ?
Le Digital
Internet est un allié pour ses utilisateurs. Facile d’utilisation, accessible partout et à n’importe quel moment (grâce au WI-FI et à la 3G/4G/5G), toutes les recherches aboutissent en seulement quelques clics. Pour les entreprises, c’est un véritable outil marketing : elles gagnent en visibilité, rendent leurs services et/ou produits disponibles 24h/24, et avec les Bigs data, les sociétés appréhendent davantage leur cible.
Malgré tous ces avantages notables et contrairement aux croyances, le bilan écologique du numérique n’est pas si bon. La planète a fortement pâti de son développement :
- Épuisement des ressources,
- Pollution des sols et de l’air,
- Réchauffement climatique,
- Émissions de gaz à effet de serre.
Tous ces impacts environnementaux sont la conséquence de la fabrication et l’utilisation d’objets technologiques. Difficile à croire et pourtant, si Internet devait être un pays, ce serait le 3e plus gros consommateur d’énergie au monde derrière la Chine et les USA. L’empreinte du numérique mondial en 2019 équivalait à 1 continent de 2 à 3 fois la taille de la France et à 5 fois le poids du parc automobile français (180 millions de véhicules). De quoi faire peur.
Saviez-vous qu’envoyer 20 mails par jour polluait autant que parcourir 100 km en voiture ? Imaginez ces chiffres dans une entreprise de plus de 100 personnes. Et le cloud, qui a, lui aussi, un impact environnemental très fort : stocker des données personnelles ou professionnelles sur des serveurs non privés à distance plutôt que d’y accéder localement, va augmenter les échanges entre les appareils et les réseaux. Et donc, l’augmentation du trafic et des équipements fait croître l’impact carbone.
Le print
Le papier, support traditionnel, a été considérablement écarté suite au développement de son concurrent moderne. Il n’est pas pour autant mis KO si facilement face aux arguments écologiques. Bien plus tenace que supposé, le papier reste largement dans la course. En plus de devenir tendance (effet vintage), il comporte de nombreux avantages imbattables par le numérique :
- Intemporel,
- Facilement transmissible,
- Recyclable,
- Confortable à la lecture,
- Humain.
Au-delà des aspects positifs, le papier n’en est pas plus exemplaire. Il pollue notamment lors de ses phases de fabrication et d’acheminement durant lesquelles 20 millions d’arbres sont coupés chaque année. L’industrie papetière a également de forts besoins de vapeur d’eau et d’électricité. La production d’encre quant à elle nécessite l’utilisation de colorants, d’huiles et d’essences, d’alcools et de résines volatiles.
Cependant, depuis plusieurs années l’industrie du papier met tout en œuvre pour que son impact environnemental soit maîtrisé :
✓ Mise en place de normes ISO 14 001 et 12 647 reposant sur l’amélioration continue des performances dans le respect de l’écologie et sur la fidélité colorimétrique,
✓ Mise en place des certifications PEFC et FSC certifiant que le papier utilisé provient de forêts gérées équitablement,
✓ Création de labels (Imprim’vert) assurant la réduction des impacts environnementaux liés aux activités de l’imprimerie,
✓ Remplacement des composants nocifs des encres par des huiles végétales ou à base d’eau.
Alors qui du Print ou du Digital remporte ce combat ? Surprenant mais le papier l’emporte. En plus d’être moins polluant, il est tendance et possède une proximité sensorielle qu’on ne retrouve pas avec le digital. Le retour à l’essentiel, le toucher, la transmission sont des atouts imbattables lorsque le défi écologique est aussi serré.
Pour nous, le papier et le numérique ne sont pas ennemis. Nous prônons une communication à 360° incluant print et digital. C’est en fonction de votre cible que vous utiliserez le support le plus adapté. Aujourd’hui plus que jamais, l’un ne va pas sans l’autre, dans la vie, comme pour vos plans de communication.
Pour aller plus loin, on vous recommande d’autres articles sur le sujet :
– 3 raisons de ne pas délaisser la communication print
– 4 raisons de choisir le print
– Papier et numérique : les bons gestes pour des campagnes de communication efficaces et responsables